14 sept. 2009

Pour la petite histoire

Au commencement, il y avait moi, et puis mes cheveux.

Enfin juste moi en fait, parce que mes cheveux, je n'en avait jamais fait très grand cas...

Et puis après, il y a eu les premiers brushings, très années 90 et Dallas, chez la coiffeuse de ma maman., vers mes 12 ans.

Ensuite, et après moultes supplications, le défrisage tant attendu., je devais avoir 16 ans.
Je soupçonne la coiffeuse de n'avoir rien défrisé du tout, avec la complicité de ma chère maman, parce qu'au premier shampoing, retour à la réalité, et à Sponge Bob, alias ma tignasse...



Un petit aperçu...

Et puis vint le moment où je suis partie, abandonnant ma maman et sa faux-jeton de coiffeuse, pour me retrouver sous le soleil (sic) de Paname, sa fabuleuse eau calcaire, et les regards que j'imaginais à l'époque désobligeants sur ma tête et mon allure.



Un exemple?

La rencontre avec un coiffeur pressé de défrisé s'est faite assez vite, mais toujours pas de résultats, frisée j'étais, frisée je devais rester, on aurait dit. J'y remédiais plus ou moins à coups de sèche cheveux rageur, et je fuyais la pluie comme la peste. Mes cheveux ne se portaient alors pas si mal, mais à vrai dire, je les détestais.


De retour de vacances, brushing Dallas




Assouplissement, qui n'a pas duré...


S'ensuivent quelques années de bêtises diverses et variées, allant des coupes faites toute seule dans ma salle de bain avec mes deux mains gauches aux pouces inversés, au moment fatidique où une amie d'amie, apprentie coiffeuse, m'a fait cette alléchante proposition, que je retiendrai toujours :
"Si tu veux, je te le fais ton défrisage, et puis je les taille aussi, parce que là ça va pas!"

Pour info, je les avait rarement eu aussi longs avant, au niveau des reins je dirais, mais je m'en fichais, je voyais ça comme, comment dire... des poils de tête.

Alors elle a commencé, défrisage qui aplatit bien, j'étais émerveillée quand elle a rincé le truc dans le lavabo de son appartement.
Et puis ensuite elle a coupé, puis éffilé avec des ciseaux bizarres, un peu trop d'ailleurs, si on en jugeais le trou géant qui me fait quitter l'endroit en pleurant presque.

Deux jours plus tard, mon frère rattrape le tout, avec la coupe la plus courte que j'ai jamais porté, en vrai je ressemblais aux images de Jeanne d'Arc sur les bouquins d'histoire, c'est dire...

Enfin voila, depuis ce jour, j'étais bel et bien défrisée, et malgré l'état de plus en plus pitoyable de mes cheveux, j'en rajoutais.

Teinture blonde, fer à lisser tous les deux jours, coupe dégradée puis courte puis longue puis carré plongeant (j'aimais bien, ceci dit, et j'en ai bien profité), je ne reculais devant rien, malgré les avertissements de mon nouveau coiffeur qui, curieusement, ne voulait pas rentrer dans mon jeu du toujours pire.

Il m'a même prévenue : "Si tu continues comme ça ma ptite chérie, tu vas finir chauve".




Méchante prophétie, qui s'illustre ici à merveille

Quelque temps après, je commence à perdre mes belles mèches blondes que j'aimais tant, à pleines mains. Je commence à m'inquiéter, et fréquente de plus en plus le forum Boucles & Cotons.

Je décide de tout couper, mais autour de moi, personne n'est d'accord.
Plus le temps passe, plus mes cheveux ressemblent à de la paille, et moi à une fille pas très soignée.

Arrivent les vacances au pays, le soleil, l'eau du robinet saine comme de l'eau de source, les bons produits, la bonne bouffe saine, et les bons ciseaux, loin de ceux qui n'étaient pas d'accord.

Le 10 Août 2009, la libération, dans ma salle de bain, avec mes deux mains gauches.
Je sors, ma mère hurle, mes frères rigolent, mon grand frère rattrape le coup avec ses ciseaux magiques, et moi je suis heureuse.

Depuis, que du bonheur, et quand je regarde mes cheveux, je ne me dis plus que c'est des poils de tête.

C'est bien plus que ça. maintenant.


Donc maintenant que j'ai expliqué un peu (longuement j'avoue) comment j'en suis arrivée là, je vais essayer de laisser une trace de mon évolution capillaire, histoire de, peut être que ça pourra aider du monde, comme les albums que j'ai consulté avec assiduité m'ont aidé à franchir le pas.

Je pense en avoir fini avec le défrisage, et je me sens bien.
Mais je comprends aussi qu'on puisse se sentir bien les cheveux lisses.
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on puisse se sentir bien les cheveux abimés...

Je préviens, je suis bavarde, donc je blablate.
Je vais essayer de me rattraper en mettant plein d'images pour ceux et celles qui n'aiment pas lire...

Un blog sur les cheveux, c'est bizarre, peut être, mais plus qu'un blog sur le tunning?
Laissez moi rigoler...

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